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Page:Aimard - Les Bohèmes de la mer, 1891.djvu/99

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Doña Juana, à demi évanouie, se cramponnait après la haie du bosquet, pour ne pas rouler sur le sol.

— Maracaïbo, murmura-t-il, Gibraltar ; ce n’est pas la première fois que ces deux noms résonnent à mon oreille. Oh ! ma bien-aimée Juana, dût ma vie en dépendre, bientôt je t’aurai rejointe.

Et de même que les amoureux de tous les temps, oubliant la situation passablement critique dans laquelle il se trouvait, le jeune homme appuya son épaule contre un arbre, croisa les bras, pencha la tête sur la poitrine et