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LES CHASSEURS D’ABEILLES


Grâce à l’ardeur que tous deux mettaient à dépouiller la liane, une grande quantité de feuilles joncha la terre.

La digne femme avait la surveillance des provisions de campagne. Aussitôt que la nuit fut complètement tombée, elle sortit du jacal avec des rafraîchissements pris dans les caisses particulières de l’haciendero, et elle les distribua avec la plus complète impartialité à tous les voyageurs, maîtres et serviteurs.

La digne femme, bien qu’invisible, avait assisté à l’interrogatoire du lepero ; son cœur s’était serré au récit du Zapote, mais elle avait renfermé