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LES CHASSEURS D’ABEILLES


Le capataz tenait dans sa main les brides des chevaux qui suivait à la nage.

— Merci ! señorita, répondit-il, merci d’avoir eu foi en moi !

En prononçant ces paroles, ses traits s’étaient animés, et un éclair était passé dans son regard, mais, reprenant aussitôt son impassibilité marmoréenne :

— J’ai promis de vous conduire sains et saufs à votre habitation, dit-il, et je vous y conduirai.

— Craignez-vous donc quelque danger ? lui demanda don Pedro.