Page:Aldebrandin de Sienne-Le régime du corps, 1911.djvu/247

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qu'eles norrissent pau à le forcele, et convient qui les mengue, qu'il les mangut à enjun, et qui les mangue apriès mangier si se cor- runpent et engenrent malvaises humeurs. DES CORNES1 58a. 5 Cornes sont froides et sekes, mais quant eles sont bien meures, si ne sont pas si froides; et de lor nature, confortent l'estomac et donent apetit de mengier, mais ilengenrent grosses humeurs et mauvaises, et norrissent pau, et valent pau por santé garder.11 DES ÇOURBES2 10 Courbes sont froides et sekes, et de lor nature, confortent et estraignent le ventrail et valent moult à chaus qui vomissent et qui ont le menison, mais li <norrissemens>3 qu'il font est petis et malvais. DES GENOIVRES4 15 Genoivres est caus [etsès] ou secont degré et sès au commence- ment du tierc, et vaut miex por maladies removoir que por le cors garder. Car, de se nature, norrist pau, mais il conforte l'estomac et fait boinne alainne de bouce, et fait le sueur 5 qui puet flairier souef de totes pars dou cors6. 20 Et ki le fait cuire en lessive et en leve sen chief, si escaufe le teste et restraint le reume qui vient par froidure. DES COHOURDES7 Cohourdes sont froides et moistes ou secont degré, et engenrent, de lor nature, humeur [et] fleutnatique froide, et por ce, valent miex I. Manque dans C. — 2. B. corles. C. corbes. — Ce chapitre manque dans C. — 3. vomirs, — 4. B. genuevres. — Ce chapitre manque dans C. — 5. B savenr. D.sueur. — 6. douces. — 7. B. caourdes. C. chaourdes. D. coourdes.