Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/123

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ce qui donne les deux équations , & . Si les points , , n’étoient pas en ligne droite, que le point , par exemple, fût en dans le prolongement de , la seconde équation auroit lieu, mais non la premiere ; & il n’y auroit point équilibre.

Fig. V-07
Remarque. III.

59. Je ne m’étendrai pas davantage sur les loix de l’équilibre dans cette premiere Partie. J’aurai occasion d’en parler encore dans la seconde Partie de cet Ouvrage. La loi générale de l’équilibre, est que les puissances soient entr’elles réciproquement comme les vitesses, estimées suivant la direction de ces puissances. C’est de cette loi générale, dont M. Newton fait mention en peu de mots au commencement de ses Principes, que dépend la démonstration de la conservation des forces vives, comme on le verra dans la seconde Partie de cet Ouvrage.

Pour ce qui concerne le détail des différentes Machines dont on fait mention d’ordinaire dans la Statique, comme la Poulie, le Treuil &c, je me contente, n’ayant là-dessus rien de nouveau à dire, de renvoyer mes Lecteurs aux Livres qui en traitent, & particuliérement à la Méchanique de M. Camus, de l’Académie Royale des Sciences, publiée il y a quelques années, & à l’Ouvrage de M. Trabaud, qui a pour titre : Principes sur le Mouvement & l’Equilibre ; Ouvrages où cette matière est traitée avec exactitude & avec clarté.