Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/141

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distances aux points & soient en raison inverse des masses & , (& non pas des poids & qui peuvent ici n’être pas comme les masses) ; & que les corps & , au lieu de parcourir les lignes , , parcourent les lignes , ; il est clair (art. 76) que le chemin du centre de gravité au premier instant, sera le même que si les corps & eussent décrit les lignes , . Dans l’instant suivant, les corps tendent à décrire a , & , & le centre tend à parcourir la droite , la même qu’il eût parcourue, si les corps eussent continué à se mouvoir suivant , ; mais comme, en vertu de la force accélératrice, les corps & , décriroient les lignes parallèles , dans ce dernier cas, & dans l’autre cas les lignes , qui leur sont égalés & parallèles chacune à chacune, il s’ensuit que le chemin du centre de masses sera le même, soit que les corps décrivent , , soit qu’ils décrivent les lignes , . Mais quelque autre ligne que les corps , parcourent au lieu de , , à cause de leur action mutuelle, le chemin du centre sera toujours le même (Théor. I.). Donc &c. On voit aisément que la démonstration s’étend au cas où il y auroit un plus grand nombre de corps. Ce Q. F. D.

Fig. 21
Remarque I.

79. Cette démonstration n’auroit pas lieu, si la force accélératrice n’était pas constante pour chaque corps, & n’agissoit pas suivant des lignes parallèles. Car alors on