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sous le masque


De grands lévriers blancs, sur les tapis s’allongent
Et vous mordent indolemment,
Et vous les caressez, en suivant, de vos songes,
Le cours incertain et charmant.

Je viens, derrière vous, page à la tête blonde,
Et mon bras saisit votre cou,
Pour mettre un long baiser, de mes lèvres profondes,
Sur votre bouche, tout à coup.

Le soleil, à travers, les vitraux en ogive,
Met les derniers rayons du soir
Et ses feux, par moments, jettent des lueurs vives
Sur votre pourpoint mauve et noir.

Alors, tout le luth que votre main effleure,
Et la strophe que vous disiez
S’envole au séjour bleu des poèmes qui meurent,
Pendant que s’en vont les lévriers.