Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

prose.)


Devant la maison particulière de Boris, dans le Kremlin. Une garde sur le perron.

Féodor s'est approché de la fenêtre.

UN MENDIANT.

Faites-moi l'aumône, au nom du Christ.

UN DES GARDES.

Va-t'en ; il est défendu de parler aux prisonniers.

FÉODOR.

Va, vieillard, je suis plus pauvre que toi. Tu es en liberté. (Xénia, voilée, s'approche aussi de la fenêtre.)

UN HOMME DU PEUPLE.

Le frère et la sœur. Pauvres enfants ! comme des oiseaux en cage !