Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/154

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Sans doute pour faire prêter serment à Féodor Godounoff.

UN TROISIÈME.

Tu crois ? Écoute : quel bruit dans la maison ! quel tumulte ! On s'y bat.

VOIX DANS LE PEUPLE.

Entends-tu ?... un cri.... C'est un cri de femme.... Entrons.... Les portes sont fermées Le bruit a cessé. (La porte s'ouvre.—

Mosalski paraît sur le perron.)

MOSALSKI.

Peuple, Marie Godounoff et son fils Féodor viennent de s'empoisonner. Nous avons vu leurs cadavres. (Il s'arrête. — Le peuple se tait, frappé de stupeur.) Eh bien, pourquoi vous taisez-vous ?... Criez donc : Vive le tzar Dmitri Ivanovitch ! (Le peuple reste silencieux.)