Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/175

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conscience, ce visiteur qu’on n’a pas invité, ce créancier brutal, cette sorcière qui troublerait jusqu’à la paix des tombeaux et leur ferait vomir leurs morts ? Non, gagne ta richesse, souffre. Et alors nous verrons, malheureux, si tu dissiperas ce que tu auras gagné à la perte de ton sang. Oh ! si je pouvais cacher ce caveau à tous les regards indignes ! oh ! si je pouvais sortir du sépulcre, et m’asseoir sur ce coffre comme une ombre gardienne, et, comme je le fais à cette heure, défendre mes trésors contre l’approche de tout vivant !…