Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/67

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précieuses couvrent toute la terre habitée, et qu'il soit, comme par le passé, plein de longanimité et de grâces pour nous, ses serviteurs. En levant vers toi la coupe du tzar, nous t'en supplions, tzar du ciel. »


Chouïski buvant. Vive notre grand tzar ! — Maintenant, adieu, chers convives ; je vous remercie de n'avoir pas méprisé mon pain et mon sel. Adieu, bonne nuit. (// reconduit ses convives jusqu'à la porte. Un seul d'entre eux reste, Pouchkine.)

POUCHKINE.

Enfin les voilà partis. J'ai craint, prince Vasili Ivanitch, que nous n'eussions pas le temps de causer ensemble.

Chouïski à ses domestiques.

Qu'avez-vous à rester bouche ouverte ? Vous n'avez d'autre souci que d'espionner vos maîtres. Levez la nappe et partez. — Qu'y a-t-il, Athanase Michaëlitch ?

POUCHKINE.

De vrais miracles. Mon neveu, Gabriel Pouchkine, vient de m'envoyer un message de Cracovie.


CHOUÏSKI.

Eh