Page:Alexis - Œuvres poétiques, tome 1.djvu/55

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L B C DES DOUBLES 4^ « M’amenderay y, la mort est près Qui nous suyt es champs et es prez. Si soyons a bien mourir prestz. Pour ce en vieillesse n’attens pas ioo5 Que, quant viendra a Testroit pas A saillir du mondain palais, Ta langue ne tiengne au palays, Et que nullement ne se playe Pour dire au medicin la playe 1 o I o Que tu portes dessus le pis, Ce seroit bien de mal en pys. Tu ne gardes lèvre qu’es pale Et mort te cœuvre de sa palle, Qui n’espergne roys ne prelas. lui 5 Tu la cuides loing et près l’as. Car plus el court que palefroiz Pour faire foibles, pâlies, troiz, Ceulx qu’el actaint. S’en tes pallis Elle entre, tantost empallis I020 Tu seras a coup mort tout plat. Que deviendra lors le beau plat, Garny de friande poullaille ? En quelque lieu que la poulie aille Qui ores les beaulx œufz te pont, 1025 II te fauldra passer ce pont. Et seras ilec mys en pille Sans emporter ne croix ne pille. Lors te pourras tenir pour point Quant laisseras robbe et pourpoint, io3o Et tes membres seront pourriz, Tu recevras doleur pour riz Et n’avras pas pintes pour potz. Sera il temps changer propos Jmpr. : 1004 nactendons pas. — 1006 De saillir. — 1012 Tu ne garde Iheurc. — 10 16 Car plus tost court.