Page:Alexis - La Fin de Lucie Pellegrin, etc, 1880.djvu/47

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XI

Elles n’en revenaient pas : une Lucie Pellegrin avait des dettes ! La fortune, à laquelle chacune encore espérait vaguement parvenir, restait jusque-là, dans leur idée, une chose suprême, élevée, importante, solide et définitive, qui ne se dérobait plus sous les pieds, une fois qu’on s’était hissé sur elle. Tout à coup, un violent coup de sonnette les fit tressaillir. Miss, du lit de Lucie Pellegrin, aboya.

C’était à la porte de l’appartement. Quelqu’un sonnait et resonnait, à tour de bras, à arracher le cordon. Elles regardèrent toutes madame Printemps avec la même pensée dans les yeux :

— C’est encore un créancier !

— Les créanciers ne sonnent pas si fort, dit madame Printemps ; non, ça c’est plutôt quelque proche parent.