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PANARÉTOS


connut l’ouvrage par la traduction que venait d’en faire Démétrius Cydonès ; cf. M. Jugie, Démétrius i Ujdonès et la théologie latine à Byzance, dans les Échos d’Orient, t. xxvil, 1928, p. 393. Le polémiste grec, suivant l’exemple de Georges Moschabar(voir ce nom), auquel il semble devoir beaucoup, dissèque le texte de son adversaire en un nombre donné de propositions qu’il transcrit d’abord, puis réfute, il est à noter que l’auteur schismatique s'élait donné pour tâche d’anéantir (7tovtoc rcspiçavcoç àvaipv ; cTO[i.£v) toute la théologie du Docteur angélique ; cf. A. Démétracopoulos, 'OpGôSoÇoç 'EXXdcç, Leipzig, 1872, p. 49. En fait, nous ne retrouverons dans son œuvre qu’un seul autre écrit de cette catégorie ; cf. infra sous le. n° 3. b) ' A7îavTYjai< ; Ttpôç xà èç xsçâXaia, Ta rrapà Aarîvcov rcpocpspôjXEva Trpôç olxo80p.7)v tîjç ISiaç xaxo801 ; îaç. Hefutatio sex capitum a Latinis editorum ad suam falsam doclrinam stabiliendam. Inédit. Les six prin cipes fondamentaux de la doctrine latine sur le point controversé sont présentés puis réfutés par l’auteur itans cet ordre : le Saint-Esprit est envoyé (= nè[iTceaOai) parle Fils ; le Saint-Esprit reçoit (= Xap.6âvEiv) du Fils ; le Saint-Esprit est donné par insufflation du Fils (= Si' IjjLcpuarfxaTOÇ 8009jvai) ; le Saint-Esprit est dit Esprit du Fils (= 7WEÛ|j.a Yloû) ; le Père et le Fils ne sont qu’une seule cause dans la procession du Saint-Esprit ; enfin toute chose lient son être du Père el du Fils ; cf. P. Risso, loc. cit., p. 167 et 171.

c) 'AttÔSepiç etç ôaa TdTtTooaiv ÈÇ àvâyxY)ç ol AaTÎ'voi Ta àxoTta, XéyovTeç tÔ IIvEÙ(jLa tô "Ayiov xai èx toû flou èxTTopsùeaGai : Demonstratio in quot absurditates necessario incidunt Latini dam asseru.nl Spirilum Sanctum etiame Filio procéda e. Edité dans Romae l’Oriente. t. IX, 1915, p. 117-120 Sur le contenu voir ibidem. t. viii, 1914, p. 270-278. d) 'Avocoxeut] tcov ouXXo-laficov tcov Aocûvcov Si' cov ooXXoyîÇovTai on xai sx toû Yioû tô Ilv£Û(j.a tô "Ayiov ÈxTtopEÛSTai, ètteI Sta toû Yîoû èx toû IlaTpèç ratpà Tiai tôv IlaTÉpcov npoïsvai XéyETOti, xal xaTaaxEor, sx tcov èxsîvoiç Soxoùvrcov ôti sùôùç êx ttjç rcpojTYjç aiTiaç ^youv Ix toû IlaTpôç àfiiacoç ttjv ûrcapÇiv xsxttjtoci. Refulatio syllo’lismorum quibus infemnt Latini Spirilum Sanctum el ex Filio procedere cum apud quosdam Patrese Pâtre per Filium provenire dicatur, neenon demonstratioe fontibus ipsismet acceptis quod (Spiritus) immédiate ex ipsa prima causa, se. Pâtre habet existentiam. Inédit. Pour les manuscrits et une brève analyse, cf. Risso, ibidem, p. 109 et 173. e) 'Ex irc, ànoxaXùyEcoç toû àyiou 'Icoàvvou toû OsoXôyou, Ô7rsp Ttpotpépouaiv '>'. AaTivoi elç aûtr-aaiv toû iSîou S6y|j.aToç, ôti xai sx toû Yioû tô "Ayiov IlvEÛjxa. Ex Apocalypsi sancti loannis Theoloqi lorus quem ad stabiliendam proprium dogma pro/erunt Latini, i. e. quod ex Filio etiam (procedat) Spiritus Sanctus. Inédit ; cf. Risso, ibidem. I>. 109 et 174. Commentaire de Ajioc. xxii, 1. Avant Panarétos, G. Moschabar avait, dans un chapitre spécial (le 10°) de ses Capita anttrrhetica adversus Beecum, argumenté sur le même sujet, mais dans un sens différent, et s’attira d’ailleurs une longue réponse de son adversaire catholique : cf. Échos d’Orient, t. xxviii, 1929, p. 154. — /) Eîç TÔpyjTÔv toû'AttoctôXou tô rnxpà

TMV AaTlVWV 7TpOCp£p6[i.£VOV ÈX T7)Ç STClaToX^Ç TY)Ç TïpÔÇ

MsaaaXovixEÏç Seurépaç. //) verbum Apostoli a Latinis ex epislola secunda ad Thessalonicenses produclum. Exégèse de II Thess., ii, 8. Le Saint-Esprit y est nommé Esprit du Fils non dans le sens d’une procession, mais dans l’ordre de la consubstantialité avec le Père ; cf. Rossi, ibid., p. 109 et 174. g) LTote LaoSuvap-si ï] Aià T7) 'Ex Ètti t9) 0£oXoyîaç. Quando œquipolleat Aià particules 'Ex in re theologica. Inédit ; cf. P. Risso. ibid., p. 169. Cet opuscule, comme d’ailleurs plusieurs de ce recueil, est spécialement dirigé contre l’expatriarche Jean XI Beccos C1275-1282) qui. plus

qu’aucun autre, insista sur l'équivalence des deux prépositions Aià et 'Ex. La collection de textes seript maires et patristiques qui suit dans le manuscrit la démonstration théorique en est la preuve manifeste, puisqu’elle s’oppose à la compilation similaire du prélat catholique. Voir plus bas au paragraphe des compilations.

2. Traités sur la primauté du pape, -a) 'Avaaxeuv) tcov Xsyojiivcov rapà AaTÎvcov tbç ô TcaTiaç e/ei ty)v ap/Y)v 7râar, ç 'ExxXïjaîaç, Xa6tov aÙT/jv xa.Tà SiaSoy// ;

| à71ô toû ii, axapîoo IIÉTpouxal côç sÇeotiv aÙTCp xaTa

| Tiâaav èÇouerÊav xai Soy^aTÎ^Eiv xai ttoieîv ôaa xai fioûXoiTO. Confutatio eorum quee a Latinis dicuntur, quod scilicet papa principatum quem jure successionis

a bealo Pelro accepisset teneret totius Ecclesiæ et quod

eidem liccret ex omnipotentia vel dogma edere vel quidquid aliud juxta placitum facere. Inédit. Pour les mss.

I et le contenu, voir P. Risso, ibid., p. 175, 176. —

ï b) IIpoç toùç AaTivooç XsyovTaç tôv Œïov IlÉTpov TTOijzÉva tcov aTTooTTÔXcov xai j ;.EÎÇova xai 7rpcÔTOv tco

i à^icô|i.aTtSiô xai tôv TtaTcav allouai repôç 7râaaç Tàç ÈxxXTjCriaç toioûtov EÈvai xaTa tôv a7rôaToXov IlÉTpov. Adversus Latinos dicentes diuum Petrum pastorem fuisse

, apostolorum et majorem et primum omnium dignitate, ideoque et papum existimantes erga universas Ecclesias idem munus juiu-turum ac apostolus Petrus. Inédit ; cf. P. Risso, loc. cit. — c) IIpôç AaTÏvov SiâXE^iç. Dialogus contra Latinum. Inédit ; cf. P. Risso, loc. cit. Ce Latin que Panarétos se vante d’avoir confondu - - le contraire eût étonné — était religieux dominicain en résidence à Péra. Ces trois derniers opuscules n’offrent aucun argument que les catholiques n’eussent maintes fois réfuté.

3. Traité sur le feu du purgatoire : (-Jo)[iài cpiXocToq>oi> , toû 'A)(ivou Xôyoç tceoê xa6apTYjptou irupôç xai irpôç

TOÛTOv'àvTÎ0£ai^ MarOaiou xoiaîoTcopoç toû IlavapÉT&o. Thomse Aquinatis philosophi sermo de igné purgatorii, cum ejusdem Mattheei Panareti quæstoris refutatione.

i Inédit. Pour les mss., voir P. Risso, loc. cit., p. 178.

' L’ouvrage comporte une longue réfutation d’un chapitre, le neuvième, du Liber ad cantorem Antiochenum où saint Thomas traite du feu du Purgatoire.

4. Traité contre les azymes : KaTa tcov XaTivixcov ' àçop-cov àvaaxsuacmxôç Xôyoç. Adversus Lalinorum

azymos sermo refutatorius. Ne se trouve qu’en deux mss. : Marc. gr. Cl. //, 108, fol. 297-321. et Vindobon. theol. gr. 102, fol. 1 15-143. Édition P. Risso dans Romu

ie l’Oriente, t. x. 1915, p. 149-164, 238-251 ; t. xi, 1916,

p. 28-35, 70-80, 154-100. — 5. Traité des absurdités

latines. Flepi tcôv aXXcov àT071y ; p.âTcov tcov xaxoSô^cov

! AaTÎvcov xS' ôvtcov. De cœleris numéro viginli quatuor absurditatibus cacodoxorum Lalinorum. Édition l'.Hisso, loc. cit., t.ix, 1915.p.202-200 : t.x, 1916, p.6377. - 6. Traité des origines du schisme. Ilcoç xai TÎva TpÔTTOv xai Èv reototç /pôvotç Èy_copîa6y) Y] 'ExxXr ; aîa tTjÇ

| TrpEaôoTÉpaç 'Pcô[jir ( ç à<p’T][i.côv, xai 7tcoç à7tex6jnrj tcôv SiTTTÛycov xai TcpcoTEÎcov ÈoTÉpyjTai. Quomodo quave ralionc et quibus temporibus Ecclesia senioris Romæ a nobis scissa est, quo pactoe diptychis erasa fuit primatuque privala. Édition P. Risso, loc. cit., t. ix, 1915, p. 112-117. Cet opuscule n’est, dans sa bonne moitié, qu’un démarquage d’une pièce anonyme jadis éditée par J. Hergenroethcr, Monumenta gnvea ad Photium ejusque historiam pertinentia, Ratisbonne, 1869, p. 154103. Les quelques dates dont notre polémiste a voulu enrichir le récit traditionnel sont toutes erronées, à moins qu’elles n’aient été mal transcrites. Plus intéressantes, parce que nouvelles, sont les parties linales consacrées aux deux grands conciles de 879 et de 1283 qui, aux yeux des Byzantins de ce temps, avaient seuls condamné l’hérésie latine du Filioque. Malheureusement ici encore l’erreur et le préjugé brisent partout la perspective de l’historien. 7. FTspi toû Çéo>) ûSktoç,