Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 13.1.djvu/370

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PROPH ! n I POSSIB1 LITE

muni ts il rationalistes, ne

|uc sur de -uni s iliile i. s prophètes chanai

— et introduits dans l’histoire pour les v l ex sti ce d< ces bandes de fana

hlablrs.1 des derviches est une / I ! n’esl question de pareils proptu tes que deux plus tard, et encore ne sont ilpu

Ires-prophètes du Haal tyrien. cnl

ubel. Le nom de n Un n’a d’ailleurs pruntè.m Chananéens : le inouvemenl que.-ii Israël étant, nous « lit on. un inouvenienl liftieile île penser que, pour le désigner, les Hëbi eux soient allés chercher « leternies étran

avant eetle époque, le prophétisme exis

alitions anciennes consignées le IVntateuque et le livre îleJupes, sur Moïse, Mane. sceur >le Moïse, Ex., w. 20, les soixante-dix i us il u peuple. Num.. i. 2-1-30 : Pëborah, Jud., i. ithouiel, Gédéon, Samson. Jud., m. 10 ; 19 : xv, 1 1. Cf. Condamin, Prophétisme le. dans / t. iv. col. 390. L’opinion

de Kuenen sur l’on méenne du prophétisme

ujourd’hui presque entièrement abandonnée. On trouvera <lanCondamin. ibid.. la bibliographie des Me Kuenen chez les protestants. Il ne faut pas accorder plus d’importance à l’opinion au prophétisme d’Israël une origine égyptienne, opinion proposée par li.-O. Lange, à l’occasion de fragments de papyrus contenant un texte de la l d nastie, assez mal conservé. Communication richte der lierliner Akademie, sq. On voit un prophète. Ipouwcr, un malheur a venir, une révolution sociale. u- étrangères, puis un libérateur qui apporte Mit l’ordre. N’est-ce pas le schéma des futures prophétiemessianiques en Israël ? L’hj pol hèse kit d’autres auteurs ; Condamin cite : , rd Meyer. I>i< Isriirliten uiid ilire Xachbarsl’ïmme, Hall. Maspcro, Sew light on ancient

il. fr. par E. Lee, Londres, 1908, c. xxxi, d. qui fait remonter cette proi t-tie..1 histuru of thc ancient Egyp -. p. loi : Ch.-F. Kent. The sermons, epistles and / Isræl’s prophets, Londres,

Mais l’In pothèse a été réduite a sa juste valeur de simple description d’une grande détresse causée viles, par A. 11. Gardiner. Voir les

point dans Condamin. art. cité, col. 391.

u des critiques rationalistes eux-mêmes, si l’institution de la prophétie avait été réellement empruntée par les Hébreux à d’autres peuples, I subi chez.’ii de telles transformations qu’ell evenue une sorte de création nou prophétisme hébreu possède troicaractéris — qui m font un phénomène tout à fait à |ui parle. l<-s vérités qui -ont proclamées,

î prophète. Cf. F.-C. I i-i-h-n. Prophecy

SewYork, 1 p. 18, 22. Corniil

lui manière de voir.

hi’dément l’existence « le prétendues

danun sens favorable aux

olutionnistes. Les groupes de

plusieurs

que le prophé l’un enthoi’x dont la con icune manifestation

Condamin. art. cité,

-. dans le

né de,

.-t udes prépai

lions prophétique

du monothéisme hébreu. En

réalité, l’expression fils de prophi : plique pas

niflcatlon de disciple de prophète, d’où est venue l’idée <ie-. ili de prophètes ; elle signifie simple ment membre de l’association des prophètes. En sorte que le> nides prophètes sont simplement deprophè tes d’un genre spôcl entre eux, vraisembl i

blem » un but religieux, pour défendre et main

tenir Intacte (non pour Institue] | la religion de Jabvé et pour lutter contre l’entralnoment vers le culte de

. Loin de voir dans ces écoles de prophètes des groupements d’individus fanatisés, bandes d’énergumènes couranl le pays, à la façon « lederviches hurleurs et danseurs, Il sérail plus exact de comparer leurmanifestations aux prédica Uons du temps de la Ligue, ou encore, de nojoui-, aux manifestations de l’Armée du salut. Sur tonces point-, on de ra consulter Condamin, art. <-iié. col. 39339 I. Quoi qu’il en soit, même » i parfois ces prophètes furent favorisés « le mouvements extatiques provenant de l’esprit divin, on ne -aurait en conclure qu’ils reçurent deInspirations’u des révélations d’origine divine. H existe une différence essentielle entre ces prophèteel les personnages choisis pour annoncer des vérités cachées.’n veut également détruire le caractère surnaturel de la prophétie et, par là, i uiner la thèse catholique de sa possibilité el de sa réalité, en rédulsanl les prophèteà n’être que dehommeprovidentiels, suscités par le cours normal des événements, -anintervention miraculeuse de Dieu, comme purent l’être Confucius, le Bouddha, Zoroastre, Platon. C’est la thèse de Kuenen et, en général, des rationalistes. Ces auteurs conservent ! <- expressions de révélation, miracle, surnaturel, mais illes vident de leur -enclassique pour n’y

loger que des concepts nal uralistes. Ainsi, la noti le

prophétie est ruinée par la base : les prophétiene -ont plus que les preA isions de quelques hommes de génie, les espérances religieuses de quelques saintes âmes, des aspirations via’.- un avenir idéal et, en somme, de pures conjectures dont la réalisation prouverait seulement la perspicacité de leur auteur ». Condamin. art. cité, col. 396.

Cette notion de la prophétie est contraire à la conviction des prophète-, qui se considèrent comme des messagers de Jahvé en un sens très spécial. Leurs témoignages sont formel-. Am.. vu. 15 ; I-.. vi, 8-9 ; .1er., i. 7 : xxvi, 12-15 ; Ez., n. 2-5 ; Zach., n. 13 (9) ; iv. 9 etc. Pour les éluder, les rationalistes interprètent en un sens naturaliste ces a— criions deprophètes et en proposent trois explicationpossibles : l’imposture : les prophètes se réclament ouvertement et formellement d’une mi—ion divine, surnaturelle, sans l’avoir reçue et sans même y croire : l’illusion : les prophètes croient à cette mi— ion surnaturelle, mais cette croj anceest en réalité une. illusion de leur part, ils sont des illuminé-, des halluciné- : enfin l’explication dite psychologique, de beaucoup la plus spécieuse et la plus répandue : les prophètevoient dancette mission un devoir imposé par les circonstances, un rôle conforme aux desseins de Dieu, qu’ils se sentent appelés à jouer, ce qui leur permet de se dire envoyés de Dieu », non au sens -trid et par un message direct, mais au sens large d’une mission providentielle. La révélation divine, attestée par ces mots : Dieu <m. Dieu m’envoie, Dieu parle signifie donc tout simplement upe conviction intime du prophète. pro< Limant ce qu’il imagine être parole ou volonté divine, encore qu’il ne connaisse nullement cette parole, -i cette volonté par voie de

personnelle.

Ci lie dernière explication, la seule qui jouisse encore d’un certain crédit, se trouve chez Kuenen. Histoire critique des tiares de l’Ancien Testament, trad. Pierson, t. n. p. 28 30 ; elle est -opposée par Ewart, Die Pi