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FRÈRES MINEURS


François de Herrera, procureur général de son ordre en 1606, de Jean Irribaren, de Jérôme Brambilla (y 1686) ne révèlent aucune école, mais ils devaient, suivant les ordonnances que nous avons mentionnées, être scotistes comme leurs compatriotes Jean d’Ovando, prédicateur, liturgiste et lecteur à Salamanque en 1610, où il avait succédé à Jean Rada († 1608), évêque de Patti en Sicile, auteur des Controversiæ Iheologicee inler S. Thomam et Scotuni, Venise, 1599, dans lesquelles la victoire appartient toujours au subtil. Dans la même chaire, Matthieu de Sosa se montre également un scotiste très fidèle. Grégoire Ruiz avait enseigné la même doctrine à Valladolid, où il publia aussi des Controversiæ, 1615 ; de même Jean de l’Incarnation, provincial du Portugal à Coïmbre, 1609. Alcala nous donne toute une série de professeurs de la même école : François de Castillo Velasco, voir t. ii, col. 1835, Jean Merinero, qui fut archevêque de Valladolid en 1647, Félix-François, voir t. v, col. 2134, Jean Munoz (1649), Christophe Delgadillo (y 1671), Jean Sendin Calderon (y 1676), François Diaz (1694). Thomas Llamazares de Valladolid est également scotiste dans son cours de philosophie, Lyon, 1670, et ses questions théologiques, ibid., 1679, comme Hyacinthe Hernandez de la Tour dans le Cursus inleger artium et ses commentaires, Saragosse, 1663, 1685. Un autre Espagnol, Biaise de Bcnjumea. suit le docteur subtil dans ses divers traités De charilale, De gratia, etc., Leyde, 1677. Par contre, Jérôme Tamarit, sous le titre de Flores theologiie, expliquait les Sentences d’après saint Thomas et Scot, Valence, 1622. Les principales controverses entre thomistes et scotistes étaient de nouveau résolues en faveur de ceux-ci par Fulgencc Stella, Milan, 1651. Sous la conduite des docteurs des diverses écoles, præserdm jesuilicæ, le Portugais François de Saint-Augustin Macedo, qui avait quitté li Compagnie de.Jésus pour suivre saint François 1681), exposait dans ses Collationes doctrinsc s. Thomse d Sali, Padoue, 1671, les opinions de chacun sur hs Sentences. Parmi ces éclectiques il faut encore signaler Guillaume Hérincx (y 1678), évêque d’Ypres, après avoir été lecteur a I.ouvain ; dans ce même couvent, Guillaume de Sichem (y 1691), auteur d’un cours de philosophie qui servait de manuel aux religieux des provinces belges. Leurs prédécesseurs avaient cependant été ouvertement scotistes, comme Théodore Smistng i ; 1626) dans les Dispuialiones theologlcæ ; Ambroise Peuplus († 1658), auteur du arium philosophiæ Sroto-Auguslinianæ ; Jean 1684), dans la Theologia sacramentalis cl tpirilualis ml mentem doctoris sublilis D. Auguslino conforment, et François Notau, dont le Tractaïus crameiUo panitentiæ parut, a Mous, 1697. A Conseveli l<— docteur subtil. Frédéric suivait démontré la parfaite orthodoxie de la dociste dont il était tin tenant, 1680. On rendement a Cracovie, témoin André Rochmariiius, dans ses commentaires édités par son compa-Florent Holecki, Venise, 1627, et Pierre de i, que Wadding dit avoir connu a Rome quand chapitre tic 1639, où il fut élu définiteur il. l’ragw nous trouvons également une

niée i » — t Bernard Sannig en II nand i lenn m i ; 1700), tous deux de NeJu en ortesc d. | ; 1690),

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, Gothuzzi, outre son Gymnasium specululivum, Paris, 1605, réédite les ouvrages de divers disciples du subtil, comme Fabri et Antoine Palietini de Moneglia conv. (y 1579), évêque de Brugnato. Pierre Bonaventure annote les commentaires de Tartaret, Venise, 1607 ; François Pitigiani d’Arezzo († 1616), voir col. 763, est aussi exégète et canoniste ; Laurent Fassano approfondit les Arcana fere omnia de la théologie et de la philosophie à la lumière de Scot, Naples, 161 cS. Dans la même cité, Clément Erancaccio de Carovigno édite un traité De Deo uno et Irino ad mentem Scoti, 1638 ; de même, Grégoire Schiero à Leccc, 1646. Jean Irénée Brasavola (y 1621), évêque d’Acquapendente, dans les Quæsliones universelles Scoti, Venise, 1599 ; Ambroise Sassi de Bologne, dans son étalage Catastrosis philosophique et théologique, Bologne, 1642, Jérôme Galli de Borgomanero (y 164 1), dans son traité de l’incarnation, sont fidèles à leur école. Jean-Baptiste Fonio de Fognano édite des Dispuialiones et quæsliones ad mentem Scoti, Venise, 1688 ; Joseph Leali, les Pœdia scolica theologica, Venise, 1668 ; Clément Bascetti, qui eut Macedo pour professeur, un Parvum viridarium Iheologicum, extrait des Sentences commentées par le subtil, Vicence, 1688. Théodore Gennari (y 168- » ), évêque de Veglia, dans le Dies intelligibilis scolicus divisé en douze heures, Venise, 1674, réunit les opinions de Scot, celles de saint Thomas et de saint Bonaventure. Rome surtout doit fixer notre attention. Le collège irlandais de Saint— Isidore, fondé par Luc Wadding (1625), était une ruche active d’où allait sortir la grande édition des Opéra omnia du docteur subtil, Lyon, 1639, par les soins de ce même prodigieux Wadding (y 1657), aidé par des collaborateurs diligents comme Hugues Cavellus, voir t. ii, col. 2045, Jean Pons († 1600), Antoine Hyquet († 1641). François Bermingham et François Moloy, membres du même collège, éditèrent, le premier une théologie, Rome, 1646, le second une philosophie, Gratz, 1645, ad mentem doctoris sublilis. Bonaventure Baron, neveu de Wadding (y 1696), est auteur du Scolus defensus, Lyon, 1668. Nommons encore parmi les auteurs de cette nation, que leur foi obligea de s’exiler, Christophe Davenport, autrement dit Abraham de Sainte-Claire (y 1680), auteur principalement d’ouvrages de controverse, mais dont on a un ouvrage : Deus, natura et gratia juxla doclrinam doctoris sublilis. Lyon, 1634 ; puis François Relly à But 1651, et Antoine Bruodinus, professeur au collège irlandais de Prague, 1676. Après avoir salué un autre scotiste dans les lointaines Amériques, Alphonse Briceno, évêque de Caracas (y 1067 » , nous terminerons cette liste des disciples de Scol. parmi les religieux de l’observance, par des Français : Pierre David, qui enseignai ! à Séez, voir t. iv, col. 1.’) :  !  : Martin Mcurisse, évêque « le Madame et administrateur de Met/., i, 1644) ; Bertrand Eutrope, gardien des récollets de Toulouse en 1671 ; Charles Rapine de Noyon († 1698), moins connus toutefois que Gabriel Boyvin ( f 1680), voir t. ii, col. 1122. et Claude Frassen, que sa mort devrait faire placer au siècle suivant, mais qui appartient a celui-ci par ses ouvrages. Voir col. 767 sq.

Les derniers éditeurs des œuvres du docteur b< phique ne trouvent qu’un nom a placer parmi les auteurs bonaventuristes de l’observance, celui du récollet Matthias I lau/.cur de Ycrxieis (| 1676), et son

ouvrage est une Collatio lotius theologia entre Alexandre de l l.des. saiul Bonaventure et Scot, Liège, 1652. ous j ajouterons ceux de Pierre d’Urblna, archevêque de S’Aille ( 1663), qui publia un Mémorial en défense de la doctrine de saint Bonaventure cl de Scol. contre la sentence de l’université de Sala manque proscrivant tout autre enseignement qui lui de saint Augustin et de saint Thomas, Madrid,