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CYBÈLE

des perspectives de vie supérieure, que la seule contention d’un esprit isolé ne percevrait pas. Vous comprendrez alors quel attrait ont pour nous ces fêtes où chacun a sa place et son rôle désignés, et d’où se dégagent bientôt des pensées, des aspirations, des élans spontanés vers le grand inconnu extra-humain qui, de l’être synthétique dans lequel vient se fondre tout un peuple, redescendent en impressions durables dans l’âme de chacun des participants.

La conversation en resta là. L’étrange nouveauté de ces fêtes religieuses de Cybèle étourdissait un peu l’esprit du terrien, et ce ne fut qu’après un assez long silence, que les deux hommes se levèrent et reprirent le chemin de la maison amie qui devenait désormais la demeure de Marius en son exil lequel, selon toute apparence, devait être un exil perpétuel.