médie-Française dont le nom n’ajouterait aucune saveur à ce récit.
La conversation affectait un tour folâtre à la fois et sagace, selon que la parole était à l’un ou à l’autre de nous quatre.
On vint à causer de l’Odéon :
— Moi, dit Bernard, si j’étais directeur de l’Odéon, voici ce que je ferais…
Et il nous développa le plus ingénieux des programmes.
La grande concurrence à l’Odéon, c’est le café-concert et la brasserie.
Plutôt que d’être parqués tout un soir en un strict fauteuil, les jeunes gens préfèrent fumer et boire bien à leur aise, même au risque d’entendre de déplorables littératures mises en musique par d’anciens concierges.
M. Bernard proposait alors de lutter contre les brasseries et cafés à musique avec leurs propres armes, c’est-à-dire de transformer