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AMOURS, DÉLICES ET ORGUES

— À propos, Marie, qu’est-ce que c’est que ce tapage que j’ai entendu ce matin ?

— Oh ! c’est rien, monsieur, c’est une cage aux lions qu’a tombé sur le balcon.

— Une cage aux lions ! tressautai-je sur ma couche.

— Oui, monsieur, une cage aux lions.

— Avec des animaux dedans ?

— Oui, monsieur, quatre… Mais ils n’ont pas eu de mal, les pauvres bêtes. La cage était solide.

L’air ingénu de cette fille écartait tout soupçon de mystification.

Mais alors ?… Une cage aux lions !

Est-ce que je ne rêvais pas ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Non, je ne rêvais pas.

Un simple malentendu : une cage, en effet, appartenant à la famille Lyon, avait causé le tumulte, une cage contenant quatre