Page:Allais - Deux et deux font cinq (2+2=5).djvu/68

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faites trou du voisin, un gage ! — Pas du tout, chacun son trou ! — Non, trou commun ! — Trou du voisin ! — Troun de l’air ! ajoute toujours M. Burisson, qui a le génie de l’à-propos et du calembour. Ce M. Burisson est impayable ; entre nous, je le soupçonne souvent de se tromper exprès et d’être légèrement fumiste, comme vous dites sur le boulevard ; ce qui est certain, c’est qu’il nous fera mourir.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

» Trou commun, mon cher Allais, et milles choses autour.

» Franc-Nohain. »


Franc-Nohain n’est pas le vrai nom du signataire de cette lettre.

Trésorier général dans un des plus fertiles départements de notre chère France sud-occidentale, ce sympathique fonctionnaire se double d’un poète amorphe d’une rare envergure.

Son petit volume, qui vient de paraître : Inattentions et sollicitudes, est dans toutes les mains.