Page:Allais - Pour cause de fin de bail.djvu/147

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honneurs, moi, je serais le plus heureux des hommes.

— Daignez vous expliquer.

— Oh ! mon Dieu, c’est bien simple : Je suis marié à une charmante femme que j’aime beaucoup et qui me le rend bien. Malheureusement, mon épouse a une mère…

— Et cette mère est votre belle-mère ?

— On ne peut rien vous cacher à vous !…

Ce détail n’aurait, à la rigueur, que peu d’importance ; mais voici le terrible de la chose : jadis, alors qu’elle n’était qu’une simple jeune fille comme vous et moi, ma belle-mère fut demandée en mariage, par un jeune homme qui s’en trouvait, paraît-il, éperdument amoureux et qui ne lui était pas du tout indifférent. Les parents de ma belle-mère, jugeant la situation du jeune homme pas en rapport avec la fortune de leur demoiselle, s’opposèrent au mariage.

— Jusqu’à présent, je ne vois pas bien…