Page:Allais - Pour cause de fin de bail.djvu/239

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Seul, dans un coin, un monsieur âgé ne semblait goûter aucun plaisir au détail de cette tudesque et flottante splendeur.

Bientôt, même, il perdit patience, haussa les épaules et grommela :

— Des bateaux ! Ah ! oui, parlons-en ! Quelque chose de propre, les bateaux ! Et à quoi ça sert-il, je vous le demande un peu ?

— Pardon, monsieur, l’interrompis-je poliment : les bateaux, c’est encore ce qu’on a trouvé de mieux pour aller sur l’eau.

— Pardon vous-même ! répliqua le vieux monsieur. J’ai trouvé mieux que cela, moi qui vous parle !

— Mieux que des bateaux ?… pour aller sur l’eau ?

— Oui, monsieur, pour aller sur l’eau !

— Ah ! par exemple !… Je ne suis pas curieux, mais je voudrais bien savoir…

— Il ne tient qu’à vous, monsieur. Si vous voulez me faire l’honneur de venir chez