Page:Allais - Pour cause de fin de bail.djvu/61

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— N’auriez-vous pas eu, s’enquiert-il, dans vos parents, quelqu’un qui fût sujet aux affections des yeux ?

Aux temps héroïques de l’admirable Hervé, les microbes n’existaient pas, ou plutôt ils existaient mais n’avaient pas encore essuyé l’effroyable publicité qui sévit sur eux depuis quelques années et dont ils se passeraient si bien, d’ailleurs.

Sans cela, Hervé eût complété sa plaisanterie et, sur des rythmes loufoques, expliqué que l’accident du bonhomme provenait, non point d’un cruel traumatisme comme on aurait pu se l’imaginer, mais bien de l’existence préalable d’un virulent microbe, le microbe de l’œil crevé.

Ne riez pas, frivoles lecteurs !

Si nous n’avons pas encore le microbe de l’œil crevé, nous détenons, au moins, celui du coup de soleil !

Ne continuez pas à rire, captivantes lectrices !