Page:Allais - Vive la vie.djvu/64

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de tracer le graphique de leurs débordements.

Aussi, c’était grande souleur pour la pauvre femme, de penser que sa fortune, elle en allée d’ici-bas, contribuerait à grossir le torrent de ces fangeuses débauches.

Un jour seulement elle crut que ces messieurs revenaient à de meilleurs sentiments. Les trois jeunes gens avaient assisté à la grand’messe en l’église de Bitouilly et chanté les hymnes avec des ardeurs de néophytes.

Mais quand elle apprit, le lendemain, par l’abbé Raoul, que les garnements s’étaient fait un jeu d’introduire


Dans les textes sacrés, des paroles impies,


ce fut le dernier coup.

— Jamais, s’écria-t-elle, ma fortune n’ira à des sacrilèges !

Et, au mépris des traditions féodales, elle déshérita ses jeunes parents.