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les solitudes, ne se nourrissant encore aujourd’hui que de lait et d’herbages ; à l’occident, les ruines de Delhi et de l’empire du Mogol, les ombres de Tamerlan et d’Aureng-Zeb, inspirant le courage aux Marates invincibles dont les fédérations guerrières troublent les Anglais ; sur les côtes célèbres de la presqu’île, les établissemens européens ; une foule de peuplades dans l’intérieur, le royaume de Mysore, avec le souvenir de l’héroïque Hider-Ali et de Tipo-Saïb son fils ; à la pointe de ce continent, l’île de Ceylan, si belle, que les Indiens mahométans y placent le paradis terrestre ; enfin, dans l’autre presqu’île considérable de l’Inde, de l’autre côté du golfe du Bengale, l’immense empire des Birmans, leur féroce audace ou leur