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DES MUSES. 131

De son vivant il obtint des statues : Après sa mort, en dépit des railleurs, On lui dressa des autels dans les rues ; Il eut un temple et des adorateurs. Or, maintenant, dénigrez cette histoire, Ou croyez-y, si vous voulez y croire ; Elle a du vrai, qui le sera toujours.

Vous le savez, chers Psaphons de nos jours : Au procédé que retrace ma glose, Gît le secret de mainte apothéose, Et les corbeaux, en tout temps, en tout lieu, Dînant chez lui, d’un sot ont fait un dieu.

M. P. A. VIEILLARD.