Page:Aloysius Bertrand - Gaspard de la nuit, édition 1920.djvu/186

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pas moi, quelqu’un de trompé, ce n’est pas vous !

Ô printemps ! petit oiseau de passage, notre hôte d’une saison qui chante mélancoliquement dans le cœur du poète et dans la ramée du chêne !

Encore un printemps, — encore un rayon du soleil de mai au front du jeune poète, parmi le monde, au front du vieux chêne, parmi les bois !


Paris, 11 Mai 1836.