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TROISIÈME PÉRIODE

   De sa faux envieuse
   L’inexorable temps.
  ........


Mme DESBORDES-VALMORE

(1786-1859)


Marceline Desbordes eut une existence triste. Elle essaya d’abord du théâtre, mais elle était trop sentimentale pour cette carrière essentiellement mondaine. Elle se consacra à la littérature, après son mariage avec M. Valmore. Les portraits du temps nous la représentent bien comme on peut se la figurer en lisant ses poésies, idéale et rêveuse, avec de longues boucles de cheveux blonds et un profil de camée.

Ses œuvres ne périront point ; elles seront de plus en plus appréciées à cause de leur charme exquis. Il est impossible de les lire sans éprouver une vive sympathie pour cette âme tendre et passionnée qui s’exhale dans ses écrits ; les sentiments qu’elle exprime sont toujours purs et touchants.

Elle a publié : Élégies et Romances, 1819 ; Élégies et Poésies nouvelles, 1825 ; Pleurs, 1833 ; les Violettes, 1839 ; Pauvres fleurs, 1839 ; Contes en vers 1840 ; Bouquets et Prières, 1843; et en prose : 18