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TROISIÈME PÉRIODE

Gâter les enfants, c’est les tromper sur la vie, qui, elle, ne gâte pas les hommes.

La bonté de la jeunesse est de l’élan ; celle de la vieillesse est de l’indulgence.

Les joies viennent des choses, mais le bonheur vient des êtres.

La bonté ajoute à notre vie la vie des autres, à laquelle elle nous intéresse.

Il n’y a de sacrifice que pour ceux qui n’aiment pas ; ceux qui aiment ne sentent pas qu’ils se sacrifient.

Les étourdis qui oublient tout s’oublient rarement eux-mêmes. Quoique plus innocente que l’égoïsme, l’étourderie arrive aux mêmes résultats.

L’indiscret justifierait le menteur.


LES ROMANCIÈRES


Ici nous sommes absolument débordés, impossible même de faire une énumération, et nous demandons mille pardons à Jacques Vincent, à Gennevraye, à Mme Gustave Haller (Mme Fould), à Pierre Cœur, à Pierre Ninous et à cent autres que nous sommes forcés d’omettre.


Mme CARO


En 1866, sous le second Empire, la femme de l’éminent professeur du Collège de France qui