Page:Alzog - Histoire universelle de l’Église, tome 2.djvu/554

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S50 § 282. L’tKQHSITION. nombreux faux-fuyants, l’auteur donne cett nombreux faux-fuyants, l’auteur donne cette réponse, qui aboutit aussi à la déification de l’homme par le sacrifice de sa liberté Dieu a créé cette volonté pour avoir des instruments propres à manifester dignement ses perfections divines. C’est à cet état passif que. l’homme doit aspirer, et pour cela. il ~doit nécessairement se tenir en garde contre toute activité propre, telle que l’étude et la science (1). § 282. Z~{tMt< ;oK. Voir § 237. Nic. J~NtO-Mm (inquisiteur général en Aragon, + en 1399), Directorinm inquisitionis. Barcin., 1503, cum comm. F. Pegnae. Rornse, 1578. Ven., <6u7, in-fol. ZMdoMCt de Parmo, de Origine, officio et progressu officii sancts inquisitionis lib III. Matriti, 1598. Antv., <6I9, in-fol. Ph. a Limborch, Historia inquisitionis. Amst., 199~, in-fol. A. Llorente, Hist. crit. de l’inquisition d’Espagne. Paris, 1817, 4 vol. Cf. les critiques de cet ouvrage dans la Revue de Tu.bingue, 1820 et t82a. La biographie de Llorente est dans la Revue encyclopédique, avril 18K’. Le baron d’Eckstein a fait d’excellentes observations critiques sur Llorente dans le Catholique de i8 :7. t. XXIV, p. 200-210. C’était un janséniste en religion, un utilitaire en politique. Cf. de Maistre, Lettres à un gentilhomme russe sur l’inquisition espagnole. P/etbcM/tef, Corrections adressées aux amis et aux ennemis du catholicisme. Offenb., i83i. Be/He, le Cardinal Ximénës 18* chap.). On regarde communément Innocent III comme le fondateur de l’inquisition, parce qu’il ordonna de rechercher les hérétiques dans la France méridionale, soit pour les ramener à la foi catholique par l’instruction, soit pour les mettre hors d’état de nuire par un emprisonnement perpétuel. Il est avéré cependant que ces mesures disciplinaires avaient été adoptées avant le règne d’Innocent III. Le troisième concile de Latran [1179] avait déjà déclaré que, a quoique l’Église ait horreur du sang, il est souvent a utile à l’âme de l’homme de lui faire craindre des châtiB ments corporels ; qu’ainsi on poursuivra par rexcom)) munication les hérétiques et leurs fauteurs qui ne se contentent plus d’agir dans le silence et le mystère, mais n qui prêchent publiquement et audacieusement leurs er(i) Voyez Staudenmaier, Philosophie du christianisme, t. I, p. 654-66.