Page:Amable Floquet - Anecdotes normandes, deuxieme edition, Cagniard, 1883.djvu/162

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La leçon devait profiter à bien d’autres, et ce mémorable procès fut l’occasion d’une grande révolution dans les mœurs processives des Normands. On ne renonça pas, pour cela, bien entendu, à la sainte et vénérable coutume de plaider ; on continua, au contraire, de plaider beaucoup et souvent ; on plaida pour des raies de terre, pour des branches, pour des poires, pour des pommes, pour des poules ayant fait du dégât, et pour mille autres questions notables et gros points de jurisprudence ; mais la vérité historique nous force de le dire, et les registres du Parlement en font foi, onques depuis on ne plaida pour des nids de pies.