Page:Amiel - Charles le Téméraire, 1876.djvu/43

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Bergers des monts, gens de paix et de foi,
Par Saint Fridol ! qui sort peu, n’apprend guère.
Femmes, vieillards, enfants, écoutez-moi,
Car j’ai vu Charle et fait la grande guerre.


L’aigle s’enfuit, seul, pauvre et nu,
Touché par un coup de tonnerre.
Mes amis, visitons son aire,
Où l’aigle n’est pas revenu.
Cette aire est un camp magnifique
Allant du lac au Thévenon.
Il brillait, par delà l’Arnon,
Plus qu’aucune ville helvétique.