Page:Amiel - Charles le Téméraire, 1876.djvu/66

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RUDOLF.

J’en suis sûr, je l’ai vu.Qui ?

ULRICH.

J’en suis sûr, je l’ai vu. Qui ?Boubenberg.

VINCENT.

J’en suis sûr, je l’ai vu. Qui ? BoubenComment ?

ULRICH.

Si tu veux mon secret, père, avant tout, pardonne.

VINCENT.

Quels torts ?

ULRICH.

Quels torts ?À ton insu, — malgré toi, je soupçonne, —
J’ai visité Morat presque toutes ces nuits.

VINCENT.

Ulrich !

ULRICH.

Ulrich !Je redoutais d’aggraver tes ennuis.
Les Bourguignons avaient négligé d’aventure
De boucler pour Morat tout-à-fait la ceinture.