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sauf, puisque l’esprit de race subsiste, et qu’elle se charge d’or- ganiser le Congrès Panceltique de 1932.

« Nous avons rêvé » (we hâve dreamed), écrit Morton Nanee.

La raison? Pas de gens riches dans le Mouvement. Plus de dépenses que de recettes, d’où l’impossibilité de progresser, ni même de durer.

Quelques pessimistes que soient de pareils faits à signaler, nos lecteurs doivent les connaître pour qu’ils fassent en sorte, que notre Bretagne n’ait jamais ce sort, où l’on voudrait bien cependant qu’elle tombât.

« Que sert-il de gagner tous les biens du monde si l’on vient à perdre son âme? »

Appliquez cette Parole â un pays…

POUR LES SINISTRES DE LA MER

Le 30 novembre dernier, une quête avait été autorisée dans toute la France pour les familles bretonnes des péris en mer du 19 septembre. Elle a rapporté un million. A Paris, -devant la carence des administrations, ce fut M. Louis Beaufrère qui assuma la principale charge avec une équipe de 26 compa- triotes, dont MM. Sancéau, de Ronceray, Jéhanno, des Déserts, Le Menn, Kergourlay; Mlles Sancéau, Fléouter, Beaufrère, de Kerouët, etc. Le rapport a dépassé 10.000 francs.

M. Louis Lohat, directeur du Commerçant Breton, a, de son côté, recueilli 7.000 francs.

M. Charles Daniélou, l’éminent et sympathique député de Châteaulin, nommé Ministre de la Marine Marchande, a aussi tôt fait porter de 8 à 10 millions le crédit ouvert par l’Etat en faveur des familles des victimes.

EN L’HONNEUR DE LE OOFFIC. Le 21 décembre, une manifestation a eu lieu à la Sorbonne, pour fêter la nomination de Charles Le Goffic à l’Académie. Une souscription publique, qui a rapporté 40.000 francs, a per- mis à ses amis de lui offrir une épée d’honneur et un habit vert.

EN L’HONNEUR DE UESTOURBEILLON.

Un comité formé par MM. A. Chanteau et Jean Cadic s’est constitué’à Paris, en vue d’offrir à M. de l’Estourbeillon, son buste en bronze, œuvre de L. Mcot, pour fêter le 30e anniver- saire de sa présidence de PU. H. B. ^

LE FOYER BRETON

M. Edouard Boisecq, originaire du Morbihan, a fondé à Tvry-su’r-Seine, une société dite Le Foyer Breton, œuvre de pla- cement et de secours de nos compatriotes.

UN GESTE GENEREUX La Maison de Poésie, fondée à Paris par le Poète Emile Blémont, pour venir en aide aux vieux écrivains, a fait parvenir à Yves Berthou, grand-druide Kaledvoulc’h, retiré à Pleubian, un secours de 1.000 francs.