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LA VIE EN FLEUR

I

ON NE DONNE PAS ASSEZ

Ce jour-là, Fontanet et moi, tous deux élèves de cinquième sous M. Brard, ayant quitté le collège à quatre heures et demie, au son de la cloche, selon la coutume, nous descendions la rue du Cherche-Midi, suivis de madame Tourtour, attachée à la famille Fontanet, et de Justine, que mon père avait surnommée la Catastrophe parce qu’elle déchaînait ordinairement autour d’elle les fureurs du feu, de l’air et des eaux, et que tous les objets qu’elle tenait dans ses mains lui échappaient soudain pour prendre des directions imprévues. Nous regagnions la