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XIII


Maintenant, M. Bergeret allait à l’estaminet. Il passait une heure, chaque soir, au café de la Comédie. On l’en blâmait généralement dans le monde. Il y goûtait une lumière et une chaleur qui n’étaient point matrimoniales ; il y lisait les journaux et il y voyait des visages humains, portés par des gens qui ne lui voulaient pas de mal. Il y trouvait parfois M. Goubin, son disciple préféré depuis la trahison de M. Roux. M. Bergeret avait des préférences, parce que son âme esthétique se plaisait à choisir.