Page:Anatole France - Poésies.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
17
LA PERDRIX


Son sang pur de couveuse à la chaleur divine
Sur son corps déchiré mouille sa plume fine.
Elle tournoie et tombe entre les joncs épais.

Dans les joncs, à l’abri de l’épagneul qui flaire,
Triste, s’enveloppant de silence et de paix,
Ayant fini d’aimer, elle meurt sans colère.