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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/167

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s’agit, le mercure doux, & autres remedes ordinaires qu’on employe avec succès contre les Vers Strongles & contre les Ascarides ; mais cela n’a servi de rien. Je n’ai jamais pu chasser que par des purgatifs ce mauvais hôte. La même chose m’est arrivée à l’égard de la femme d’un Marchand de Biere, & d’une Dame de qualité. Enfin après avoir mis le jeune homme à l’usage fréquent des amers, je suis venu à bout de le guérir de sa boulimie, & depuis l’on n’a plus vu en lui de signes de Vers[1].

Fabricius, & Olaus Borrigius, comme nous venons de voir, disent qu’ils n’ont point vu de tête au Tænia, c’est que cette partie s’en sépare aisément, & reste ordinairement dans le corps du Malade.

Après tout ce détail, il est important de faire ici une remarque générale ; sçavoir, que dans la plûpart des maladies des Vers, soit Vers plats, soit Vers ronds & longs, ou autres, il faut souvent avoir moins d’égard aux Vers mêmes, qu’à la

  1. Thom. Bartholin, Acta Medica & Philosoph. Hasniensin. volumen 2. anni 1673.