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II
Au matin, j’allai à la ferme pour faire ma besogne. Mikhaïlo vint à moi.
— Bonjour, dit-il.
— Bonjour, dis-je.
Nous nous assîmes sur un petit tertre et le voilà qui comme d’habitude :
— Ma petite Anissia, cherche bien…
Il se rapprocha de moi et mit sa tête sur mes genoux.
— Mikhaïlo, dis-je, Kozlikha viendra aujourd’hui et on boira le coup des fiançailles. Tu dois bien le sa-
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