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matière d’un volume d’œuvres inédites (1861), et dans les papiers de la bibliothèque de Neuchâtel celle de deux volumes de lettres (1865). Ces quatre volumes, et quelques morceaux épars, publiés notamment par M. Félix Bovet, bibliothécaire à Neuchâtel, sont tout ce qu’on peut citer pendant une période d’une cinquantaine d’années.

Le centenaire de la mort de J. J. Rousseau, célébré en 1878, fut le point de départ d’une nouvelle série de travaux. Trois érudits genevois, M. Louis Dufour-Vernes, M. Théophile Dufour et celui qui écrit ces lignes, prirent occasion de cette fête pour commencer des recherches qui ont été poursuivies depuis lors avec une persévérance qui n’a pas été lassé par les difficultés. Nous pourrions remplir des pages de l’énumération de nos travaux dispersés ; la partie la plus considérable n’en a pas encore été publiée.

Nous avons rencontré des collaborateurs très distingués : MM. Albert de Montet et Mugnier, qui se sont partagé la tâche d’écrire la vie de Mme cle Warens[1], si intimement liée à celle de Jean-Jacques ; et M. Albert Jansen, qui a excellemment rédigé deux chapitres de la biographie du philosophe de Genève : Rousseau musicien et Rousseau botaniste[2].

Cependant nous voyions les années s’écouler sans que nous réussissions à arriver au but que nous nous étions proposé : la publication d’une édition soigneusement annotée des Confessions de J. J. Rousseau, et

  1. Albert de Montet. Mme de Warens et le pays de Vaud. Lausanne, Bridel, 1891. — Mugnier. Mme de Warens et J. J. Rousseau. Paris, Lévy, 1891.
  2. Albert Jansen. J. J. Rousseau als Musiker. Berlin, Reimer, 1884. J. J. Rousseau als Botaniher. Berlin. Reimer, 1885.