Page:Annales de la société Jean-Jacques Rousseau, tome 25.djvu/277

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une longue note sur les ivrognes de Samos, note dans laquelle l’auteur nous explique la substitution de Samos pour Chio :

« Ils étaient de Chio et non de Samos dit-il », « mais vu la chose dont il s’agit, je n’ai jamais osé employer ce mot dans le texte. Je crois pourtant être aussi hardi qu’un autre, mais il n’est permis à personne d’être sale et grossier en quelque cas que ce soit. Les Français ont tant mis de décence dans leur langue qu’on n’y peut plus dire la vérité ».

Déjà dans l’édition Du Peyrrou (1793) une note paraît à ce sujet par M. Petitain. Elle est en ces termes :

« Ils étaient d’une autre île, que la délicatesse de notre langue défend de nommer dans cette occasion ».

note qui a été réimprimée dans toutes les éditions postérieures.

Parmi les dernières corrections citées, celles des numéros 1, 2 et 4 ne semblent pas avoir été remises aux éditeurs et ne paraissent dans aucune des éditions ultérieures.

Comme nous l’avons dit plus haut, ces corrections n’ont guère de valeur et ne font que confirmer certaines idées de Rousseau sans y ajouter rien de nouveau. Il ne serait pas mauvais, cependant, que les futures éditions de ces ouvrages ne les missent pas entièrement de côté.

C. A. Rochedieu.