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CHAPITRE VIII
Madame de Verdelin fait ses adieux à la vallée de Montmorency. ~e~artf~ apportés à la publication de < La Nouvelle Héloïse s’. Inquiétudes de la Marquise. La Julie parait enfin. Enthousiasmes féminins. Lettre de la duchesse de Polignac à la marquise de Verdelin. Julie a-t-elle existé ?

Mme de Verdelin allait abandonner la vallée de Montmorency vers la fin de novembre 1760. Elle écrit un mot le 13 en annonçant à Jean-Jacques ses prochains adieux :

« Je me flattais, mon voisin, de pouvoir m’acquitter ce matin près de vous des compliments de M. de Margency mais des arrangements de ménage dont on m’a chargée m’ont retenue ici, et puis des voisins qui viennent nous demander à dîner m’ôtent mon après-midi. Voilà comme la vie se passe en contradictions. Il faudra qu’il m’en arrive bien d’autres si je n’ai pas le plaisir de vous voir avant mon départ, quoiqu’il soit très prochain. Bonjour, Monsieur, ayez soin de votre santé, ne sortez pas surtout par cette vilaine bise. M. de Verdelin est toujours auprès de son feu il tousse encore un peu. Pour moi, la nécessité de beaucoup de tracas m’ôte le temps de sentir que je suis malade »[1].

  1. Correspondance générale. T. V, p. 246.