Page:Annales de la société Jean-Jacques Rousseau, tome 7.djvu/128

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le manuscrit. sur la fin de la semaine prochaine je vous renverrai les cahiers que vous m’avez envoyés.

Mon dessein étoit de ne faire qu’une table générale à la fin du dernier volume, et ce seroit certainement le mieux : mais s’il faut absolument remplir la demi feuille restante du 2e volume, on pourra partager cette table en deux parties L’une pour les deux prémiers volumes à la fin du second, et l’autre pour les deux derniers à la fin du 4e. Cela vaudra mieux que de mettre à chaque volume sa table ; ce qui rendroit les gros volumes encore plus disproportionnés aux petits. Au reste je ne puis travailler à cette prémiére moitié de la table que je n’aye en entier les deux volumes imprimés. Je ne puis estimer ce qu’elle contiendra de pages, n’ayant encore jamais fait de table de ma vie, et ne sachant gueres comment me tirer de celle-ci ; toutefois puisqu’il le faut, je l’entreprendrai.

Voila, Monsieur, vos deux épreuves ; je vous salüe de tout mon cœur.

II[1]
Montmorency, 12 février 1762.

Puisque vos deux derniers tomes, monsieur, sont déjà si avancés, et que vous voulez continuer à tout risque, voilà deux de vos épreuves. Vous aurez les deux autres Lundi, mais je dois vous avertir que quant à ces deux derniers tomes je ne serois pas surpris que vous fussiez contraint d’en envoyer l’édition en Hollande pour la débiter à Paris, surtout si vous en gar-

  1. Publié par M. Genonceaux dans la Revue des Indépendant du 1er mars 1900, p. 6 et 7.