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À VAPEUR.

pour l’obtenir de la transformation d’un mouvement de va et vient.[1]

On évite aussi, par mon système, les chocs qu’on a dans les machines ordinaires, pour annuler la force vive acquise dans un sens, afin d’en prendre une en sens contraire ; chocs qui ébranlent singulièrement les machines et leurs supports, et concourent puissamment à leur destruction.


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  1. M. Ferry, l’un des principaux agens de la compagnie Andriel et Pajol, qui a bien voulu m’honorer de ses conseils, a communiqué mon idée à M. Molard, membre de l’académie des sciences, administrateur du conservatoire des arts et métiers, qui lui a observé que je n’étais pas le premier qui eût proposé une machine à vapeur ou l’on obtenait directement le mouvement de rotation. J’ai trouvé, depuis, la description d’une semblable machine, dans l’ouvrage de MM. Lantz et Bétancourt ; mais celle-ci, ou une autre de même espèce, que M. Ferry m’a fait connaître, et qui a été proposée par M. Raynalt, ne sont point disposées de manière à tirer parti de la force provenant de la dilatation de la vapeur ; et c’est en cela que mon idée me paraît offrir une grande utilité.