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ET DIVISION.

ment ce que les procédés ordinaires ajoutent au nôtre ; ils font trouver immédiatement les sommes partielles de nombres égaux qui doivent entrer dans le produit total.

Bien que la division puisse, en général, avoir deux objets essentiellement distincts, il est connu que, lorsqu’on l’exécute sur des nombres, il est permis, dans la pratique, de la considérer comme ayant constamment pour but de déterminer combien de fois le dividende contient le diviseur.

Le procédé qui s’offre donc le premier à la pensée pour exécuter cette opération, est de retrancher le diviseur du dividende autant de fois qu’on le pourra et de compter les soustractions dont le nombre sera le quotient cherché.

Mais cette manière de procéder serait également rebutante é par sa longueur et par le terrain qu’elle occuperait, puisqu’elle exigerait autant de soustractions que le quotient, qui pourrait souvent être fort grand, devrait avoir d’unités.

Mais on peut s’y prendre de manière à n’avoir à faire qu’autant de soustractions seulement qu’il doit y avoir d’unités dans la somme des chiffres du quotient ; et il ne s’agit pour cela que de retrancher successivement du dividende les plus grands des multiples du diviseur qu’où sait déterminer sans calcul, c’est-à-dire, le diviseur suivi du plus grand nombre possible de zéros.

Qu’on ait par exemple à diviser par on opérera comme on le voit ici