Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1822-1823, Tome 13.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
68
INTÉGRALES

seront séparément nuls ; on devra donc avoir séparément

équations qui, en général, seront en même nombre que les constantes introduites par l’intégration, et qui serviront à en assigner les valeurs.

64. Si l’une des limites est fixe, la première par exemple ; c’est-à-dire, si les valeurs de et à cette limite sont données, il est clair qu’on devra avoir également et l’on devrait avoir aussi si l’on exigeait qu’à la limite dont il s’agit eussent aussi des valeurs données, cela ferait disparaître autant de termes de l’équation (7) ; de sorte que, s’il devait en être de même à l’autre limite, cette équation se trouverait satisfaite d’elle-même ; mais alors les constantes introduites par l’intégration se détermineraient en exprimant qu’à l’une et à l’autre limites ont les valeurs assignées.

65. Enfin, l’une ou l’autre limite peut n’être ni absolument fixe, ni absolument arbitraire. On peut exiger, par exemple, qu’à la première limite, on ait, entre et et leurs coefficiens différentiels, une ou plusieurs équations de relation, telles que