Page:Annales de pomologie belge et étrangère - 1.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ANNALES DE POMOLOGIE.


DU POIRIER

et de la

POIRE BON-CHRÉTIEN D’HIVER.

Pyrus. — Famille des Rosacées, Icosandrie Monogynie (Linné).

(Spécimen récolté sur pyramide.)


Cet arbre précieux paraît être indigène dans tous les climats tempérés de l’Europe ; il y végète dans les forêts à l’état sauvage, et s’élève de 15 à 20 mètres. Il n’est même pas rare de trouver des arbres de cette dimension parmi les variétés cultivées dans nos vergers.

La tige du poirier s’élève naturellement droite ; dans les variétés cultivées, l’écorce, d’un gris brun, se nuance de diverses teintes ; elle est parfois d’un gris très-pâle, jaunâtre ou rouge, et même striée de lignes jaunes.

Les feuilles, simples, alternes, sont plus ou moins ovales, lancéolées, aiguës ou arrondies, lisses, souvent serretées, quelquefois dentées, entières, plates, ou plus ou moins arquées ; elles sont portées sur un pétiole assez long.

Ces différences, imperceptibles pour des yeux peu exercés, servent aux connaisseurs expérimentés, à distinguer les variétés.

Les racines sont pivotantes et pénètrent assez facilement les divers terrains.

Une partie des bourgeons qui garnissent la tige, donnent lieu à la production des rameaux ; ceux-ci deviennent des branches et composent la charpente ou forme de l’arbre. Une autre partie des yeux du poirier se transforment en lambourdes ou productions fruitières.