Page:Annales de pomologie belge et étrangère - 4.djvu/57

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coignassier, et il nous a été impossible de déterminer les limites de sa conservation. À défaut d’un arbre suffisamment développé, nous avons recours à la description due à notre collègue, M. Bivort, d’après la plante-mère de cette variété.

« L’Émile d’Heyst est un arbre d’une vigueur moyenne, à rameaux épineux, diffus, en partie droits, en partie horizontaux, et présentant assez l’aspect d’une Bergamote de la Pentecôte ; feuillage petit et épais, tronc écailleux et rugueux, grisâtre.

» Branches à fruits assez gros, courts, rugueux, gris ; supports moyens, gris, ridés.

» Bourgeons à fruits petits, ovales, pointus, brun-clair ombré de marron.

» Jeunes rameaux courts, grêles, droits, striés, cotonneux dans leur jeunesse ; épiderme jaune-noisette, légèrement lavé de roux au soleil, verdâtre à l’ombre, ponctué de petites lenticelles rousses, ovales, irrégulièrement distribuées.

» Gemmes triangulaires, déprimés, pointus, saillants, portés sur un renflement notable, brun-clair ombré de marron et nuancé de rouge.

» Mérithalles courts et inégaux.

» Feuilles minces, petites, ovales, pointues, finement serretées, vert-foncé, à bords légèrement relevés en gouttière, mesurant 65 millimètres en longueur, et 35 en largeur.

» Pétiole grêle, légèrement cannelé, vert-glauque nuancé de rouge, long de 35 millimètres.

» Feuilles des lambourdes ovales lancéolées, longues de 93 millimètres, larges de 45 ; leur pétiole, long de 65 millimètres, est gros, vert-clair.

» Stipules filiformes.

» Les jeunes sujets greffés de l’Émile perdent leurs épines, mais conservent la forme de l’arbre-mère ; leurs feuilles sont un peu plus amples et plus épaisses ; une différence notable c’est que l’épiderme du rameau à bois est ponctué de lenticelles grandes, arrondies et fortement proéminentes, tandis qu’elles sont presque nulles sur l’arbre-mère. »

A. Royer.