Page:Annales de pomologie belge et étrangère - 4.djvu/79

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chauds d’une belle journée d’automne, cet arôme s’exhale à une assez grande distance de l’arbre ; il est assez prononcé pour que les mains qui ont cueilli l’un de ces fruits en restent longtemps embaumées. Le trognon est étendu, peu ou point ouvert. Les loges sont spacieuses et renferment des pépins parfois bien conformés, parfois aussi avortés.

Le fruit mûrit en novembre et se conserve assez avant dans l’hiver ; mais passé le mois de décembre, il perd de ses excellentes qualités.

L’arbre est productif, en tant que pommier à très-gros fruits, il dispose bien ses branches et soutient parfaitement ses fruits ; nous le croyons donc appelé à prendre aussi place dans nos vergers, où sa vigueur naturelle et sa rusticité lui permettent de prendre un ample développement ; mais c’est sur paradis, sous forme de vase ou gobelet, que ce beau fruit revêt son splendide coloris et déploie tous ses avantages.

C.-Aug. Hennau.