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XXXVIII
annales du musée guimet

surtout le Bouddhisme parisien au sérieux. Je suis donc absolument étranger au mouvement bouddhiste, si « mouvement bouddhiste » il y a. Je ne fais pas ici autre chose que de livrer au public des documents, et mon unique souci est de les lui communiquer avec la plus grande fidélité et la plus grande sincérité possible. Car, si je ne seconde pas le « mouvement bouddhiste », je ne le combats pas non plus ; je suis à côté, et en dehors. J’ai pu commettre des erreurs, je n’ai pas, en plus d’une circonstance, dissimulé mes incertitudes ; mais je ne crains pas d’affirmer qu’un ne trouvera point, dans ce volume, un seul mot qui puisse être considéré comme appartenant à un plaidoyer pour ou contre le Bouddhisme, et qui aille à l’encontre de l’impartialité recommandée par le précepte inscrit au frontispice de ce volume :

Examiner toutes choses, retenir ce qui est bon.